Mauvaises ? Pas la mienne en tous cas.
J'ai été impressionnée par le travail photo, encore. Les couleurs sont magnifiques - le blanc, le bleu, le jaune des cheveux de Jordan qu'on peut lier aussi à la terre desertique. Y'a une énergie qui sort de tous ça et ça me rappelle un commentaire de Vittorio Storaro - le directeur photo d'Apocalypse now, Little Buddha, Dick Tracy... - lorsqu'il bossait sur Un thé au Sahara.
Cette dernière histoire met aussi en scène un homme et une femme, et Storaro est convaincu que la symbolique des couleurs est essentielle pour "écrire" avec les images - faire du cinéma. La femme, c'était le bleu, la lune, la nuit alors que l'homme, c'était le jaune, le soleil, le jour, le desert. Et le film jouait ainsi sur cette opposition de ces couleurs, un peu comme dans The island, sauf qu'il faut ajouter le blanc comme dominante.
Bon, je vais pas donner mon interprétation sur la symbolique des couleurs dans le film mais il est certain qu'un travail a été fait par le directeur photo, du moins, je l'ai perçu et y'a trop de coïncidences pour dire que c'est que du hasard.
Alors, c'est vrai que le scénar part en couille à la fin, avec Monsieur Muscles qui subitement a un état de conscience - un peu facile et trop rapide - mais le travail photo compense ainsi que la réalisation purement technique.
C'est vrai que le thème du film est intéressant, choquant mais en ce qui me concerne, c'est surtout la technique qui m'a impressionnée.
Je compte le revoir.